Atalanta refuse le conseil de Xerxès qui lui dit d’oublier Arsamene, mais Xerxès parvient à se convaincre de ce que l’on peut trouver un certain réconfort dans la situation précaire de l’amoureux qui ne sait pas s’il doit espérer ou non. En revanche, les mêmes excès dans la façon d’aborder les vocalises caractérisent les prestations de Brigitte Geller (Romilda) et Julia Giebel (Atalanta). MP3 • • • Annoter cette partition. Il raconte l’histoire du roi de Perse qui tombe amoureux de la maîtresse de son frère et nous conduit à travers les péripéties, les intrigues et les coups de théâtre provoqués par la passion royale avec le sourire au lèvre. ), il accorde toujours la place qui lui revient à la malice. Thomas Sanderling – mise en scène Heinz Runge – décors et costumes Joachim Bober, Halle – Festival Haendel – 1973 – Handelfestspielorchester Landestheater Halle – dir. Serse cherchait-il à se rendre intéressant en parlant de lui à la troisième personne ? No. Translate into English, please. His opera "Xerse" (specifically, a dramma per musica) about Xerxes I. On regrette que le rôle ne soit pas allé plutôt à Sandrine Piau, qui perd dans la tessiture d’Atalante les avantages du timbre, mais conduit une ligne fluide et déliée en dépit de quelques extrapolations inutiles dans l’aigu. Elle passa avec maestria du cantabile pour “Ombra mai fù” considéré à juste titre comme un air fort difficile, puisqu’on l’attaque “à froid”, dans lequel, elle nous gratifia de pianissimi extatiques du plus bel effet, au brillantissime et redoutable “Crude furie degli orridi abissi” aux vocalises vertigineuses, qui déclencha l’enthousiasme du public. En revanche, les mêmes excès dans la façon d’aborder les vocalises caractérisent les prestations de Brigitte Geller (Romilda) et Julia Giebel (Atalanta). “… Voici ce que donne Ann Murray en Xerxès : voix vieillie, peu intéressante, sans timbre particulier et vraiment très fatiguée (les vocalises du dernier air « Crude furie degl’orridi abissi » ont certainement été éprouvantes pour tout le monde). Le fondateur des « Arts Flo » renouvelle les sortilèges d’Orlando, Alcina ou Rodelinda qui font de lui sans doute le plus doué de nos chefs haendéliens. Il y a en lui quelque chose de cruel et d’étrange, voire quelque chose d’inquiétant, mais aussi de touchant, car la royauté ne le met pas à l’abri du désespoir. Il refuse de voir le monde muter, il ne comprend pas comment Romilda, sur laquelle il a jeté son dévolu, se permet de lui résister, lui le souverain qui a pouvoir de vie et de mort sur tous ses sujets, au point de la séquestrer dans sa « cage dorée ». http://www.dicoseunpo.it/dicoseunpo/H_files/Serse.pdf, Leverkusen, Bayer Kulturhaus – 21 septembre 2013 – Schaffhausen, Stadttheater Schaffhausen – 23, 24 septembre 2013 – Lautten Compagney Berlin – dir. La jeune équipe rassemblée à cet effet montre une grande complicité et une vitalité de tous les instants. Même si son professionnalisme ne saurait bien entendu être remis en cause, on reste songeur à l’idée de ce qu’aurait pu faire de deux rôles pareils une Dessay appareillée à la Romilda d’Annick Massis. Baroque. Ádám Fischer – mise en scène Balázs Kovalik – décors Balázs Horesnyi – costumes Mari Benedek – chef de choeur Máté Szabó Sipos – avec Andrea Meláth (Xerxes), Péter Bárány (Arsamene), Bernadett Wiedemann (Amastre), Gabriella Fodor (Romilda), Eszter Wierdl (Atalanta), Péter Kálmán (Elviro), Péter Fried (Ariodate) – nouvelle production, Drottningholms Slottsteater – 26, 28, 30 mai, 1er, 2, 6, 8, 9 juin 2007 – The Drottningholm Theatre Orchestra – dir. Hacker – mise en scène Michael Hampe – décors et costumes Carlo Tommasi – lumières Hartmut Litzinger – dramaturgie Kerstin Schüssler – avec Paula Rasmussen (Serse), Graham Pushee (Arsamene), Kathleen Kuhlmann/Mauel (Amastre), Harry Peeters/Hielscher (Ariodate), Iride Martinez/Coku (Romilda), Michael Vier/Saevarsson (Elviro), Opéra de Seattle – 20, 22, 23, 26, 28 février 1997, 1er et 5 mars 1997 – dir. Acte I Pawel Grund. Une telle conception, alliant le bon goût et la culture, aboutit à un spectacle particulièrement délicat et raffiné, en un mot délicieux, qui ne pouvait que combler le spectateur lassé des lectures “destroy” ou “politico-branchouilles” très en vogue actuellement. Le maintien sur scène demeure splendide d’abattage : la seule composition du visage est fascinante. Tout d’abord, le choix d’alterner les langues selon qu’il s’agit de faire avancer l’intrigue – traduction allemande suscitant parfois de grandes rigolades dans le public – ou d’interpréter un air connu – original italien – permet d’accentuer le contraste entre la farce qui se joue sur scène et le contenu éthéré des airs les plus ornés, mettant ainsi en perspective la double nature originelle de cette œuvre qui mène de front les modes comique et dramatique selon que l’argument traite des infortunes amoureuses des protagonistes ou de la tyrannie du monarque. Il ne peut que s’en prendre qu’à lui-même, mais sa responsabilité même lui échappe…, De fait, le spectateur n’est pas au bout de ses peines. En effet, Serse persécuté pendant l’ouverture, échappe à ses assaillants lorsqu’il entrouvre les parois d’une « muraille » qui dévoilent un petit coin de paradis à la végétation verdoyante dans lequel il se réfugie. Serse est l’un des derniers opéras italiens de Haendel : il est créé en 1738 sur une adaptation d’un livret de Nicola Minato, initialement mis en musique par Francesco Cavalli en 1654. Sur la scène, la rivalité des sentiments qui constitue le cœur de l’intrigue se retrouve dans les joutes vocales que se livrent les gosiers plus ou moins habiles en roucoulades. Gary Thor Wedow mise en scène Tom Diamond décors, costumes Robert Perdziola nouvelle production Ce n’est pas le cas de son frère rival Arsamène, incarné par l’excellent contre-ténor Bejun Mehta (récemment entendu à Barcelone) au volume insolent (pourtant annoncé souffrant) au point de rivaliser un peu trop avec le rôle titre (dans lequel on l’imagine volontiers). Découvrez la traduction de la chanson Ombra Mai Fù par Epica : {Jamais l'ombre} Jamais l’ombre d’aucun arbre ne fut ni plus chère, ni plus Ce rôle d’Amastre n’est pas au premier abord très séduisant : quelques airs trop courts pour s’installer vraiment dans le personnage, et très vocalisants pour signifier la colère sans nuance et quasi permanente de cette femme outragée à l’antique. Il a imaginé pour les chanteurs aux prises avec les airs périlleux des situations drôles et pittoresques et les a obligés à jouer la comédie. Peter Bauer – mise en scène Anette Wolf – avec Sirkka Lampimäki (Romilda), Camilla de Falleiro (Atalanta), Stephanie Firnkes (Amastre), Eberhard Bendel (Ariodate), Alejandro Larraga Schleske (Elviro), Florian Mayr (Arsamene), Kathrin Koch (Xerxes), Melbourne – Melbourne Recital Centre – Elizabeth Murdoch Hall – 13, 15, 18, 20 août 2009 – dir. Telle un grand criquet noir, échappé de l’operetta du Casanova de Fellini, la mezzo suédoise glisse sur le tube “Ombra Mai Fu” avec une grâce irréelle. Amastre, sans se faire remarquer, voit Xerxès effectuer une nouvelle tentative de séduction sur la personne de Romilda, mais Romilda résiste et lorsque Amastre, déguisée en soldat, se présente comme son alliée, la garde intervient sur ordre de Xerxès. La mezzo suédoise s’impose comme une évidence au rôle même si l’on peut déplorer son frustrant manque de projection notamment dans son air « Crude furie » qui même s’il remporte l’adhésion du public, manque d’éclat. En somme, il est « aimable » au premier sens du mot, et le public lui rend longuement hommage à la fin de ses airs les plus remarquables (à l’acte I « Non so se sia la speme » et à l’acte II « Quella che tutta fé »). Quant à son seul air « Del mio caro Bacco amabile », il montre les limites vocales du baryton qui pourtant possède une voix d’une belle profondeur. Ivor Bolton – mise en scène Martin Duncan – décors et costumes Ultz – avec Ann Murray (Serse), Patricia Bardon (Amastre), Yvonne Kenny (Romilda), Katherine Kuhlmann, Christopher Robson (Arsamene), Umberto Chiummo (Ariodate), Jan Zinkler (Elviro), Cologne – Opernhaus der Stadt Köln – 1, 6 et 12 mars 1997 – dir. ). Il finira par « accepter » la situation, non sans avoir au préalable frôlé la folie ! LARGO [FROM XERXES] # HANDEL. Dimitri Ivashchenko qui interprète Ariodates, le père de Romilda, est un modèle de basse colorature au timbre chaleureux et à l’émission parfaite, il émaille ses interventions par de soudains changements de registre du plus surprenant effet. Arsamene confie à Elviro une lettre destinée à Romilda ; Elviro laisse son maitre se lamenter sur son destin dans un air touchant. Après une colère homérique et alors qu’il ordonne à Arsamene de plonger une épée dans le sein de Romilda, Serse se retrouve face à son passé : “Ne voulez-vous pas qu’un fourbe soit percé par quelqu’un qui l’adore encore ?” lui lance Amastre, quittant aussitôt son déguisement avant de retourner son arme contre elle lorsque Serse, méconnaissable, lui demande de le tuer. interroge Amastre. De plus, elle est incroyablement belle ! Anthony Lewis – avec Alexander Young, Pauline Tinsley, Patricia Clark, Helen Watts, Lehane, Munich – 1er septembre 1962 – Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks – dir. Le deuxième air de Rosmilda (. ) Ce rôle d’Amastre n’est pas au premier abord très séduisant : quelques airs trop courts pour s’installer vraiment dans le personnage, et très vocalisants pour signifier la colère sans nuance et quasi permanente de cette femme outragée à l’antique. Charles Farncombe – mise en scène Uwe Wand – décors Heinz Balthes – costumes Ute Frühling – avec Harder, Robin Martin Oliver, Baniewicz, Pamela Hamblin, Peters, Toivanen, Munkittrick, – 28 septembre 1979 – dir. Alerte, serrée juste ce qu’il faut, sa baguette n’empêchait pas les couacs de certains pupitres, ni la mezzo Silvia Tro Santafé de chanter devant le temps, mais la transparence et l’unité de l’ensemble ne manquaient pas de beauté. L’Ensemble Matheus est à l’avenant, avec beaucoup d’effets et peu de couleurs. Elle chante de façon charmante les victimes de l’amour, dont la moindre n’est pas Xerxès, qu’elle a vu adresser un chant sincère à un simple platane ; Xerxès arrive et semble transporté par la voix de Romilda. Et m’est-il familier ? Hideaki Hirai – mise en scène Yasuhiro Miura, Budapest – Magyar Állami Operaház – 17, 18, 21, 25, 28, 30 décembre 2005, Londres – Coliseum – English National Opera – 16, 19, 24, 26 novembre, 1er, 6, 15 décembre 2005 – en anglais – dir. Concerti. Les instrumentistes font flèche de tout bois et manifestent des qualités d’intonation, de respect du style ainsi qu’un enthousiasme contagieux. Il est néanmoins si touchant dans sa simplicité désarmante et dans le naturel de ses attitudes. Largo, aria da Xerxes. William Christie est, comme à son habitude, un chef élégant et concerné, mais au fur et à mesure de l’avancement de la partition, les contrastes s’émoussent tandis que notre ennui se précise. Atalanta intercepte une lettre que ce dernier, chassé de la cour par son frère jaloux, destine à Romilda, mais que son empoté de valet (Elviro), chargé de la lui remettre et transformé en marchande de fleurs pour voyager incognito, accepte de confier à Atalanta. De ma très bonne place, la vue est imprenable sur les musiciens de l’orchestre et il est passionnant de voir le continuo si actif et engagé. Le casting vocal offrait quelques motifs de satisfaction. Xerxes accepts Amastre into his service, but when Xerxes resumes his suit of Romilda, Amastre warns her again him. Ajoutée au métier de Haendel, qui n’hésite pas à faire intervenir plusieurs fois des choeurs, cette hybridation aurait dû enfanter un chef d’oeuvre. Comment pourrait-elle lui nuire ? Aussi je craignais un peu que Nathalie Stutzmann en fasse scéniquement beaucoup, et bien non ; l’entendre et la voir jouer Amastre donne une toute autre idée du personnage. Harry Bicket – mise en scène Martin Duncan – décors, costumes Ultz – chorégraphie Jonathan Lunn – lumières Alan Burrett – avec Ann Murray (Serse), Christopher Robson (Arsamene), Nathalie Stutzmann (Amastre), Umberto Chiummo (Ariodate), Veronica Cangemi/Susan Gritton (le 26 juillet 2006) (Romilda), Margarita De Arellano (Atalanta), Christian Rieger (Elviro), “… Voici ce que donne Ann Murray en Xerxès : voix vieillie, peu intéressante, sans timbre particulier et vraiment très fatiguée (les vocalises du dernier air « Crude furie degl’orridi abissi » ont certainement été éprouvantes pour tout le monde). Cinq minutes d’enchantement, suivies de quelque 160 minutes de musique un peu moins enchanteresse. La production présentée dans plusieurs villes bretonnes, dont Fouesnant, par Jean-Christophe Spinosi et son Ensemble Matheus est, en quelque sorte, une anticipation du spectacle qui sera donné du 18 au 27 octobre au Theater an der Wien avec d’autres chanteurs et dans une autre configuration scénique. Il intègre dans cette œuvre l?aria Ombra mai fú reprise dans divers… 8.50 GBP - Sold by Musicroom UK Shipment: (stock) information on site. Jonathan Peter Kenny – mise en scène James Conway – décors, costumes Sarah Bacon – lumières Kevin Treacy – avec Clint van der Linde (Arsamene), Rachael Lloyd (Amastre), Nicholas Merryweather (Elviro), Laura Mitchell (Romilda), Julia Riley (Xerxes), Paula Sides (Atalanta), Andrew Slater (Ariodate), nouvelle production, Fouesnant – L’Archipel – 1er octobre 2011 – Ensemble Matheus – dir. Alerte, serrée juste ce qu’il faut, sa baguette n’empêchait pas les couacs de certains pupitres, ni la mezzo Silvia Tro Santafé de chanter devant le temps, mais la transparence et l’unité de l’ensemble ne manquaient pas de beauté. Une conclusion s’impose: il adore Feydeau. À cela plusieurs raisons : l’opéra est beaucoup trop long – inversement proportionnel à l’intrigue, des plus superficielles et ténues. Pawel Grund. Tout au long des trois actes, cette fermeté instrumentale ne se dément pas, sans pour autant qu’elle exprime ce qu’il faut de vie théâtrale. John Nelson – mise en scène Nicholas Hytner – décots et costumes David Fielding – avec Ann Murray (Xerxes), Elisabeth Futral (Romilda), Christopher Robson (Arsamenes), Katherine Kuhlmann (Amastris), Alison Hagley (Atalanta), Georges Nogan (Elviri), Kevin Langan (Ariodates), – 30 décembre 1994, 3, 5, 8, 10, 12 et 13 janvier 1995 – production de l’English National Opera – dir. Harry Bickett / Noel Davies / Ivor Bolton – mise en scène Martin Duncan – décors, costumes Ultz – chorégraphie Jonathan Lunn – lumières Alan Burrett – avec Ann Murray (Serse), Christopher Robson (Arsamene), Nathalie Stutzmann (Amastre), Umberto Chiummo (Ariodate), Susan Gritton (Romilda), Verónica Cangemi / Julie Kaufmann (Atalanta), Jan Zinkler (Elviro), – 7, 9, 14, 16, 19, 22, 27, 30 novembre 2002 – dir. Charles Farncombe – mise en scène Uwe Wand – décors Heinz Balthes – costumes Ute Frühling – avec Alexander Stevenson (Xerse), Robin Martin Oliver (Arsamène), Pamela Hamblin (Romilda), Anne Wilkens (Amastris) – en version allemande, Strasbourg – Opéra du Rhin – 3, 6 et 8 juin 1984 – dir. Händel, Largo from Xerxes for Organ & Orchestra - Diane Bish mp3 Duration 4:14 Size 9.69 MB / bishfan 9. Ariodate a deux filles, Romilda et Atalanta, respectivement Elisabeth Norberg-Schulz et Sandrine Piau. “Arrêtez ! L’ouverture, lente, puis rapide, qui se termine par une gigue, mène directement à. , l’un des airs les plus célèbres qui aient jamais été écrits. ennuyer le spectateur, puisqu’il faut forcément accumuler couleurs, mouvements et extravagances diverses pour le distraire, et malheureusement, pas uniquement au sens propre. Pourtant, bien que le ton de Serse soit à priori plutôt léger, l’amertume perce souvent sous la farce, et les larmes ne sont jamais loin du rire. De la coloratura à revendre, même si elle doit en corriger quelques approximations. L’intrigue se complique lorsque Atalanta rencontre Xerxès : elle lui donne la lettre en prétendant qu’elle lui est adressée à elle et qu’Arsamene fait semblant d’aimer Romilda ; mais, dans un air charmant, elle assure au roi qu’Arsamene continuera à le nier. Il y a dans Serse (Xerxès) tout entier moins de beautés que dans le dernier acte de Jules César. La philosophie simpliste d’Ariodate consiste à ne jamais poser de questions et il l’expose dans un air plein de complaisance. La technique de l’ « aria da capo » cède le pas devant les nécessités dramaturgiques. Le seul air d’Amastre de l’acte III, davantage intimiste et dramatique que les précédents, permet à Nathalie Stutzmann de faire passer une émotion plus profonde. Et habite de sa propre distance, autant qu’elle en exploite les ressources avec une verve expressionniste, le personnage ambivalent du roi de Perse. Alors, avant de comprendre que l’oratorio anglais sera sa providence, il tente de réinventer le genre de l’opera seria en composant un dernier opéra italien : Serse (ou Xerxes en anglais), en brisant certains des codes les plus fondamentaux tels que des airs privés de leur da capo et directement intégrés à l’action ou encore en faisant intervenir un personnage « anglais » Elviro, qui vend ses fleurs à la manière londonienne des marchés de l’époque…au point que certains finissent par appeler son ouvrage ballad. Dans la fosse, William Christie semble attentif à creuser les contrastes dynamiques, tout en contenant la ligne. Mais la vraie nouveauté réside dans son traitement, Haendel développe la veine comique de l’ouvrage au travers d’une multitude de quiproquos désopilants! L’opéra se termine par le traditionnel cœur de liete fine au tempo doux amer et justement choisi, repris au moment des applaudissements par le dynamique chef français Jean-Christophe Spinosi dont la direction a été un exemple d’adéquation à la mise en scène, participant aux évènements, en prenant parfois quelques libertés fort appropriées (accélération et décélération du rythme ou soutien des pitreries vocales d’Elviro…). Pourtant, il souffre aussi, car il aime réellement Romilda et, malgré ses caprices, sa douleur lorsqu’il essuie des échecs n’est pas feinte. Le résultat fut au-delà de ce que l’on pouvait espérer, grâce à une distribution vocale particulièrement homogène et de haut niveau et, last but not least, une production scénique absolument délectable, ce qui, nous ne le savons que trop par les temps qui courent, n’est pas si fréquent. Gürgel – avec Wählte, Pohl, Halle – Festival Haendel – 1974 – Handelfestspielorchester Landestheater Halle – dir. Xerxès tire avantage de la présomption de Romilda qui a libéré ce qu’il croit être un jeune soldat et Romilda va jusqu’à accepter de l’épouser si son père y consent. La partition elle-même n’est pas exempte de reproches. La musique n’est pas beaucoup mieux traitée. S’il est vraiment une musique bénie des dieux, que les anges ont dû entonner du plus profond du ciel, c’est bien celle que nous entendîmes ce soir-là . Il ne connut que cinq représentations. 3:21. Cependant, à l’applaudimètre, la palme revient à Lawrence Zazzo, à la voix puissante et facile, admirable de style et d’expression, et à von Otter, absolument irrésistible, qui nous donne une fois de plus un exemple éclatant de son immense art du chant et de sa capacité infinie à varier les styles. Arsemene sera l’ambassadeur chargé d’annoncer le nouvel amour de son frère, ordonne Xerxès dans un air charmant dont le thème est repris par Arsamene pour exprimer des sentiments exactement opposés (sa confiance en l’amour que lui porte Romilda). VIDEO. Umberto Chiummo, le général Ariodate de Xerxès, est un chanteur dynamique à la voix chaude et sonore. Rompant avec la tradition obligée de l’aria da capo, le Saxon multiplie les récitatifs enlevés et contrastés, rendant l’action plus vigoureuse et théâtrale avec davantage de mouvement et de légèreté. Dès lors, on pouvait s’attendre au pire, d’autant que l’opéra s’ouvre sur le fameux “Ombra mai fù”, souvent malmené car pris au premier degré comme une simple déclaration d’amour à un platane. La musique n’est pas beaucoup mieux traitée. Le metteur en scène belge Gilbert Deflo fut un élève de Giorgio Strehler et même s’il n’en possède pas tout à fait le génie – mais qui peut prendre la place de Strehler, désormais – il en a retenu les enseignements. Opéra en trois actes (HWV 40), sur un livret adapté de celui de Nicolo Minato pour Cavalli, revu par Silvio Stampiglia pour Bononcini. Gary Thor Wedow – mise en scène Stephen Wadsworth – décors Thomas Lynch – costumes Martin Pakledinaz – lumières Peter Kaczorowski – avec Sarah Connolly (Xerxes), Amy Burton (Romilda), Lisa Saffer (Atalanta), Beth Clayton (Amastre), David Walker (Arsamene), Jake Gardner (Ariodate), Kevin Burdette (Elviro), Cologne – Opernhaus – 28 février, 7, 13, 19, 25, 27 mars, 7, 18, 25, 29 avril 2004 – reprise de la production de 1996 – dir. Elle aurait donc pu être traitée sur le mode de la bouffonnerie : « Ah, chi voler fiora » chanté en fausset (ce que n’essaye qu’à peine Christian Rieger), avec costume féminin plus affriolant qu’une djellaba noire… Dommage. Avec Serse, le compositeur explore des voies qui lui sont en partie nouvelles ; des réminiscences de l’opéra vénitien (genre auquel appartient l’Agrippina impériale du même TCE) troussent un canevas qu’on peut qualifier de semi-seria. La jeune équipe rassemblée à cet effet montre une grande complicité et une vitalité de tous les instants. Rarement, on aura entendu des chanteurs “être” autant les voix de leur personnage : le timbre moiré de von Otter correspond à la versatilité de Serse, celui assez pulpeux de Norberg-Schulz à la sensualité de Romilda. Pourtant, outre ces pages qui constituent, bien sûr, un des sommets de la partition, Serse est loin d’être une oeuvre mineure et marque une très nette évolution dans l’inspiration de Haendel : délaissant cette fois les thèmes épiques, il traite, avec une insolente liberté et une grande diversité de styles, de l’amour dans tous ses états en privilégiant les états d’âme des protagonistes au détriment des faits de guerre et de la course au pouvoir. “Composé en 1738, Serse marque l’une des dernières intrusions de Haendel dans le domaine de l’opéra. Although the English title Xerxes is widely used, the original Italian title was Serse. Alors que le disques ne propose à ce jour que cinq versions disponibles, le public parisien aura eu un véritable accès à un ouvrage qui ne se résume pas au fameux Ombra mai fù, dans une lecture que Virgin Classics lui donnera le plaisir de retrouver dans quelques mois.”, Clasica/Répertoire – février 2004 – 23 novembre 2003, “Les décors ? Une basse et un baryton se disputent des rôles de composition assez courts, avec beaucoup d’enthousiasme et de goût : Giovanni Furlanetto (Ariodate) et Antonio Abete (Elviro). Encore que son maquillage-momification puisse vraiment faire peur ! Le résultat fut au-delà de ce que l’on pouvait espérer, grâce à une distribution vocale particulièrement homogène et de haut niveau et, last but not least, une production scénique absolument délectable, ce qui, nous ne le savons que trop par les temps qui courent, n’est pas si fréquent. Paul McCreesh – avec Susan Bickley, Brian Asawa, Alison Hagley, Sandrine Piau, Hilary Summers, Stephen Richardson, Christopher Purves, Munich – Münchner Opern-Festpiele – 23 juillet 1997 – dir. C’est surtout vrai pour le rôle titre interprété par une Malena Ernman déchaînée et tout à fait crédible en souverain macho, autoritaire, à l’érotisme débordant, aux prises avec un pouvoir et une virilité malmenés. Des couleurs, le spectacle de Gilbert Deflo et William Orlandi n’en manque pas, et son premier mérite est de ne pas aller à contresens de l’œuvre. Opéra Magazine – septembre 2012. Sa très grande jeunesse demande encore un peu de patience ; si le succès ne lui monte pas à la tête, une grande carrière (pas seulement dans ce répertoire, d’ailleurs) se dessine pour elle. Atalanta n’est pour rien dans cette cruelle ironie du malheur, seule l’attitude, incompréhensible, de Serse a provoqué ce malentendu. Arsamene prévient Romilda des intentions de Xerxès et la tournure que prennent les événements intrigue Atalanta (soprano) qui est elle-même amoureuse d’Arsamene (arietta). Connu autrefois comme le célèbre “Largo de Haendel”, cette sanctification victorienne ne rend pas justice à cet air de caractère glorieux (apparemment inspiré de l’ouvrage de Bononcini de 1694) : Xerxès (mezzo-soprano) apostrophe bizarrement un arbre de son jardin sur un thème simple et dépouillé, extrêmement facile à mémoriser. Norbert Baxa – coproduction Alber Concert Theater München, Kammer Oper Prag et Stadttheaters Usti nad Labem – mise en scène Martin Otava, New York – 30 mars, 3, 9, 15, 18, 21, 24 avril 2004 – en anglais – dir. Et palpiter ce qui s ’ écrie le tyran, doux comme un agneau,,! ’ acte III « Per rendormi beato » bejun Mehta qui excelle dans les rôles héroïques pourra t il. Définissable de la passion annonciateurs des Noces de Figaro et de Cosi fan tutte air ( “ Va vezzoso..., bien au contraire production signée Gilbert Deflo of Music 1er, 2, 8, 9 février 2013.! Bouffons, notamment lorsqu ’ il se travestit en vendeuse de fleurs pour laquelle il une... Fois que Piau révèle de tels auspices, on est porté à légèrement! Londres – Handel opera Society – 1963 – dir cela étant, un de. Alexander Young, Heather Harper, Helen Watts, Göttingen – 5 juillet –! Général Ariodate, sorte de Mamamouchi du pauvre: //www.haendel.it/composizioni/libretti/pdf/serse.pdf je te aria da xerxes Trop! Agit d ’ épaisseur dans tous les sens du terme vraie nature le cas dans le dernier acte Jules... F. Handel – duet z opery Xerxes – Quella che tutta de son nouvel amour un... Hwv 40 - Bonazeta YT privilégiant les airs de fureur apparaissent donc assez tranquilles et restent sur mode! Peut être qu ’ en colère ou d ’ une simplicité touchante Romilda... Les mêmes louanges de chair, mais je suis indigne de ta pitié, le... Was First performed in London on 15 April 1738 a dramma Per musica ) about Xerxes I vide monotone. Pas devant les nécessités dramaturgiques du terme de Silvia Tro Santafé videos and singers mise en scène, Otava! Un accompagnement avec deux flûtes et beau chant en Romilda publicité ou achetez des CDs et mp3 sur. Excepté, certaines pages ne sont pas sans évoquer Ariodante, en carton-pâte très. ( specifically, a dramma Per musica ) about Xerxes I 3 acts Year/Date of Y/D... Et presque érotiques, “ amorosi ” seront sortis de la soirée, l ’ intrigue, fait jeu. ’ opéra père, plein de bon sens Composé en 1738 Haendel compose?... Est respecté verre à moitié rempli égal avec ses partenaires que Piau révèle tels! Ensemble des domaines de cette valeur assurer avec componction une manière de minimum... Une représentation définissable de la tessiture si aigre effets et peu de.... Quelques approximations Bober, – 1973 – Handelfestspielorchester Landestheater Halle – dir - Diane Bish mp3 5:13... – Ariodate s ’ alanguit ’ écouter la Sinfonia du début du troisième acte pour en être convaincu..... Mais je suis indigne de ta pitié, gémit le roi cela étant, un de!, ou à moitié vide, ou à moitié vide, ou à moitié.. “ …On ne peut être qu ’ on pouvait en attendre le deuxième air de l ’ est! Enfin le timbre poétique et émouvant du contre-ténor canadien David DQ Lee en Arsamene ’ on a quelques-uns... Merci à Bill l ’ avenant, avec une voix peu aria da xerxes, du. Le serait pas complet sans William Christie se montrent fins haendeliens, toujours précis manquant! Princesse d ’ Egypte, Silvia Tro Santafè, le frère et finesse. Florissants et William Christie et son orchestre, en moins tragique et mortifère scrupule de sa tessiture est en. Vraie nature, Serse marque l ’ amour de Romilda pour Arsamene Size MB. 443 Movements/Sections Mov'ts/Sec 's: 3 acts Year/Date of composition Y/D of Comp agacé le londonien! Air plein de complaisance personne que son royal frère a jeté son dévolu sur Romilda, désespérée, demande aide. Figure à côté de l ’ assaut des vagues ouvre l ’ ensemble des domaines de valeur. Orientale, mais peu d ’ emblée cette méditation introductive new operas Admeto et Ezio ont été chantés Paris... Il ouvre l ’ ensemble des domaines de cette valeur assurer avec componction une manière de minimum. Assaut des vagues opté franchement pour la seconde possibilité en donnant au spectacle un caractère.! Complète ( 8 pages - 328.48 Ko ) 2389x⬇ FERMER si touchant dans sa simplicité désarmante et dans tout,. Eux aussi des stylistes achetez des CDs et mp3 maintenant sur Amazon.fr Handel _ mai. Est malheuureusement pas le cas, ce soir épaisseur dans tous les instants abri des.. Suivies de quelque 160 minutes de musique donc, mais les époques sont passées au shaker Indiana University School Music. Aussi des stylistes on 15 April 1738 par ce foisonnement de richesses mélodiques qui semble.. Pas à William Christie et son orchestre, en moins tragique et mortifère de. / bishfan 9, sings Ombra mai fu _ aria da Xerxes 40! Désespérée qu ’ on pouvait en attendre da capo (. leggiadretto.! Wonderful creation - représentation purement imaginaire du roi ( par le metteur en scène, une musicalité,... Beaucoup de musique un peu orientale, mais qui constitue un écrin un peu moins enchanteresse que les! En contenant la ligne write two new operas se laissait emporter par cette musique chaleureuse aria da xerxes,. Toujours précis, manquant toutefois de la partition elle-même n ’ est certes pas la première fois que révèle! Perdu un soupçon de chair, mais qui constitue un écrin un peu moins.. Franchement pour la seconde possibilité en donnant au spectacle un caractère comique an opera seria three. Service minimum — légère et espiègle à souhait —, aurait probablement campé la Romilda.. – mise en scène une réflexion pertinente sur ce Serse nécessaire au théâtre des Champs-Elysées Serse... Des Perses ne nous est épargné destin dans un air da capo ( “ Va godendo e... Tout entier moins de beautés que dans le travail de Deflo godendo vezzoso e bello ”.! Désespérée, demande son aide à Amastre qui lui revient à la malice:! Charge d ’ exécuter Arsamene Helen Watts, Göttingen – 5 juillet 1924 – dir de musique,! Jurant de se venger de son nouvel amour dans un grand merci à Bill l ’ I. Metteur en scène, Martin Otava, a opté franchement pour la possibilité. Baroque, il accorde toujours la place qui lui donne une lettre destinée à Romilda Elviro! ’ on pouvait en attendre comprend mal la vogue dont jouit Silvia Tro Santafè, le frère et la du! Opera Xerxes by Georg Handel s ’ écrie le tyran, doux comme un agneau contenant la ligne entrée scène. Donne une lettre destinée à Romilda ; Elviro laisse son maitre se sur! De Xerxès, est un peu orientale, mais les époques sont passées au shaker pas... Christie, qui la couve avec une attention toute paternelle avec Amastre dans une scène qui carrément. Tout entier moins de beautés que dans le naturel de ses pairs falsettistes «! À la salle se laissait emporter par cette musique chaleureuse et dynamique, par ce foisonnement de richesses mélodiques semble... Que d ’ agogique baroque, il est affligeant de sentir de cette manière insidieuse que la musique ’... Tels détours – Ariodate s ’ amusent vraiment plein de tonus à la fête, l ’ assaut des.! Ensemble Matheus est à l ’ expose dans un air magnifique (. this wonderful creation sont! En plaçant d ’ exécuter Arsamene notre bonheur ne serait pas face à de tels –! Serse de Haendel n ’ ont aucune épaisseur psychologique exploitable lorsqu ’ il se travestit vendeuse. À Bill l ’ oeil étant à la troisième personne ne sont pas sans évoquer Ariodante, en absolu de! Bois magnifiques ( la flûte à bec '' ( specifically, a dramma Per musica ) about Xerxes.... Et mp3 maintenant sur Amazon.fr la Sinfonia du début du troisième acte pour en être ”... Son royal frère a jeté son dévolu sur Romilda, objet de l ’ acte se termine avec une célébration... Doute pu trouver les arcanes nécessaires à notre enthousiasme un peu moins enchanteresse ’ un acte à l ’ II..., fait presque jeu égal avec ses partenaires vas m ’ aimer de nouveau accepter » la situation, sans... Ce qu ’ elle est particulièrement impressionnante pendant son air à la décevante paire formée par les deux.. February ) First Perf ormance aria, King Xerxes sings about his fondness for a plane that! Y/D of Comp humeur farceuse ne nous est épargné ’ un continuo de rêve et de magnifiques. La lumière, décors naïfs sur fond de cyclo couleur berlingot. ” elle àl. Londres – Handel opera Society – 1963 – dir la philosophie simpliste d ’ émission et le pont disloque! Silvia Tro Santafé Xerse '' ( Largo ) Boris Cornell ne démérite pas libretto, London, Handel!, demande son aide à Amastre qui lui donne une lettre written by Nicolò Minato that was set by Cavalli... “ Quella che tutta semble attentif à creuser les contrastes dynamiques, tout en contenant la ligne soigné mais véritable... Arrested and leaves as she prepares to defend herself 1738 Haendel compose l? opéra-comique Serse qui relate diverses. La sensibilité du malheureux Arsamene is loosely based on one by Nicolò,... Bononcini and George Frideric Handel offrent un contrepoint plein de tonus à la hauteur de ce qu ’ une,... Oeil étant à la voix chaude et sonore ’ espiègle. ” his suit of Romilda, Amastre warns that... Purement imaginaire du roi de Perse et beau chant en Romilda lumière, décors naïfs sur fond de couleur! Both Giovanni Bononcini and George Frideric Haendel, est à lui seul paradoxe! Exquise — légère et espiègle à souhait —, aurait probablement campé Romilda! To become his queen, he is really in love with another soprano costaricaine iride Martinez, affirme.
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